Les Textiles utilisés par les copistes, enlumineurs, peintres médiévaux

Il y a divers textiles utilisés par les artisans du livre et les peintres. Je vous propose une offre de prestations sur-mesure, sur ces tissus, sous la forme de dossiers aux formats .pdf, .xls, et/ou .pptx (ou visio-conférence). N’hésitez pas à me contacter pour tout renseignement.

  • Le feutre du pupitre :

Le feutre de pupitre est un thème élargi à tous les types de tissus posés sur le pupitre ou sur une planche à écrire, et qui s’intercale entre le bois et le parchemin sur lequel on écrit. Ce feutre ou bureau de table pouvait être de couleur verte, pour apaiser la vue.
J’ai dressé une typologie en fonction de l’iconographie, riche en images de ces tissus. Tissus longs, feutres, nappe de table, … sont aussi divers et variés. Des mentions dans les sources écrites, laissent aussi entrevoir qu’il tenait une place importante dans la culture matérielle du copiste. C’est sous la forme d’un dossier richement illustré de dessins, que je vous propose de découvrir le feutre du copiste.

  • La cimatura (bourre de laine teinte en rouge et en bleu) :

Cette bourre de laine ou cimatura résulte de la tonte des draps de laine teints en rouge écarlate au kermès et en bleu de pastel (guède). Des procédés savants étaient connus pour récupérer les colorants et ensuite, être utilisés pour enluminer.
Proposition de dossier : les recettes et les secrets de récupération des colorants.

  • Les tissus de lin, de laine, de soie et de chanvre du pannum (filtre) :

Le filtre de tissu est communément employé par les praticiens des couleurs. Les réceptaires les mentionnent souvent pour différents tours de mains. Une fresque italienne en montre même un, pour illustrer la préparation des couleurs par le broyeur.
Proposition de dossier : les panni sont classés selon les types de matières dans lesquelles ils sont faits, leurs usages et les denrées/couleurs pour lesquelles ils sont utilisés. Bien sûr, la source manuscrite et sa datation font partie du classement. Les recettes latines ou en langue vernaculaire, notamment l’ancien anglais, pourront aussi être publiées en annexe avec ou sans traduction en français moderne.

  • Le parchemin grec fait de papier de lin, de coton, de laine/lin :

Ces papiers de lin, de coton, de laine/lin sont des parchemins grecs comme les textes les nomment. Ils composent les carnets d’or médiévaux. Ils sont teintés en rouge, de la même manière que le sont encore les feuilles de soie rouge ou orange des carnets modernes. Nous pensons avoir vu l’un de ces carnets médiéval sur une fresque française.
Voir mon article dédié : https://cmcep.hypotheses.org/2570

  • De la laine et de la soie pour lustrer l’or :

Des tissus en laine et en soie étaient utilisés pour lustrer l’or et parfaire son polissage. Diverses recettes les mettent en situation.
Proposition de dossier : les recettes de dorure. Les tours de mains qui décrivent l’utilisation de ces tissus sont bien mis en valeur et vous permettront de comprendre l’intérêt d’utiliser laine et soie.

  • Le tissu en soie pour garder une couleur :

Un tissu de soie joue un rôle particulier dans la fabrication d’une laque de bois de brésil. Ce cas est assez unique.
Proposition d’un petit dossier de ces recettes.

  • Les fils de soie cirés pour lier les pinceaux :

Les fils de soie étaient cirés et servaient à confectionner des pinceaux en soie de porc.
Voir mon article sur les pinceaux : https://cmcep.hypotheses.org/2449

  • Les pezzettes en lin et en chanvre :

Les pezzettes sont des morceaux d’étoffe imbibées de sucs de plantes ou d’animaux. Elles servent de réserve de couleurs pour l’hiver, à l’enlumineur.
Voir mon livre : >>Des Colorants en pezzettes pour l’enluminure

  • L’huile de graines de lin, l’huile de chanvre :

Des huiles faites avec des végétaux qui servent à faire du textile, étaient employées comme liants des couleurs.
J’interroge les réceptaires pour trouver des mentions d’huiles de lin et de chanvre. Ce médium est entre autres utilisé, pour la peinture sur bois.

  • Un tissu pour boucher les pots :

Des tissus pouvaient être employés pour boucher hermétiquement un pot.
Je recherche les mentions de ces tissus dans les réceptaires pour vous proposer un petit dossier sur ces éléments de fermeture des contenants.

  • Des textiles pour couvrir les livres :

Pour sortir de notre sphère d’artisans préférés mais en restant dans le domaine du manuscrit, il est bon de s’intéresser aux couvrures de textile. Moult tissus de soie et autres matières précieuses, étaient utilisés pour couvrir les manuscrits des riches bibliothèques. Les inventaires sont à ce titre assez riches en mentions de ces tissus. Il est intéressant de lire les inventaires de la bibliothèque royale sous Charles V et Charles VI pour découvrir la richesse des reliures des manuscrits.
Proposition de dossier : les reliures en tissu mentionnés de la bibliothèque royale en mentionnant l’ensemble des éléments de la reliure de chacun des livres. J’ai aussi quelques images représentant des reliure en tissu à queue.

Si l’un de ces dossiers vous intéresse, demandez-moi un devis en me contactant par mail : chlodyne.brunon@gmail.com.

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